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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 22:52

" Les Infiltrés "
ou quand la télévision publique mime le journalisme d’investigation

Dans le cadre de son émission « Les Infiltrés » présentée par David Pujadas, France 2 a diffusé un reportage intitulé « À l’extrême droite du père » le 27 avril 2010. La promotion de l’émission fait état de « cinq mois d’enquête au sein d’un groupe nationaliste en pleine formation ». Grâce à cette enquête, les journalistes ont mis au jour des liens entre une paroisse intégriste et ce groupuscule nazi. « Plus surprenant encore », l’enquête a permis de découvrir une école catholique où l’enseignement se confond avec un endoctrinement fasciste. Comme les faits se déroulent dans Bordeaux, cette bonne ville bien convenable, l’affaire a fait grand bruit et a même occupé un bref instant le temps des média puis a été recouverte par d’autres « news » dans le flux inextinguible des informations. Aujourd’hui, après que le vacarme médiatique se soit tu, quelles leçons pouvons-nous tirer ?

Même si les propos tenus peuvent légitimement choquer, le fait qu’il existe à Bordeaux comme ailleurs des nostalgiques du nazisme qui n’auraient pas, par miracle, disparu le 8 mai 1945, cela ne peut en aucun cas constituer un « scoop » dont les auteurs du reportage pourraient se prévaloir, et ce n’est pas une référence à Albert Londres qui fera illusion : ces « cinq mois d’enquête » n’ont guère été fructueux. Pire, ces courageux journalistes d’investigation s’arrêtent dès lors que le sujet pourrait devenir sensible et aurait requis un peu d’audace politique. Il en va ainsi avec l’information sur les chaînes (généralistes fussent-elles publiques) de télévision.

Plusieurs questions ont été ainsi éludées. La plus importante porte sur les liens qu’entretient la mairie de Bordeaux et son maire « droit dans ses bottes et qui prétend à un destin national » avec cette frange de l’extrême droite. Certes, il s’agit d’une constante dans les pratiques au quotidien de la droite : d’une part, ouvrir le spectre pour draguer les voix le plus largement possible et, d’autre part, plus conjoncturellement, avoir recours à la force de frappe (au sens premier du terme) des apprentis SA(C) en cas de besoin ; ainsi, à Bordeaux, ancien résistant et fondamentalement rad-soc, Jacques Chaban-Delmas ne répugnait pas à faire appel à des gros bras fascistes pour maintenir un ordre musclé dans ses réunions publiques… Enfin, les rejetons des beaux quartiers, après avoir jeté leur gourme dans des groupuscules fascistes, se retrouvent tout naturellement dans les bonnes formations de la droite convenable : on ne compte plus aujourd’hui les militants d’Occident reconvertis en notables de l’UMP, en ministre de la République, cette gueuse qu’ils conspuaient hier ou, encore, en proches du président de la République comme Patrick Buisson, cet ancien plumitif de Minute, devenu un conseiller très écouté. Pour autant, quelles relations spécifiques Alain Juppé qui travaille son image de présidentiable peut bien entretenir avec ces militants normalement peu fréquentables ? Même pas évoquée, la question restera évidemment sans réponse.

Le reportage se focalise principalement sur deux lieux : l’école hors contrat Saint-Projet et l’église Saint-Éloi qui abrite un groupuscule fasciste. C’est contre l’avis de l’évêque de Bordeaux que la mairie a mis l’église à la disposition de catholiques traditionalistes relevant clairement de l’extrême droite car conduits par l’abbé Laguérie. Le brave abbé, qui se présentait, entre autres, comme « l’avocat de Paul Touvier auprès de Dieu » a donc en toute logique présidé aux funérailles de l’ancien milicien, criminel de guerre, et l’a qualifié, lors de son homélie, d’« âme délicate, sensible et nuancée »… Sans évoquer ses soutiens au Front national et aux thèses négationnistes :

« Tout le flot de haine qui est dirigé contre Jean-Marie Le Pen, affirme-t-il, est suscité, organisé, par la grande banque juive qui tient la France en dictature depuis quarante-cinq ans […] D’ailleurs, les thèses des professeurs Roques et Faurisson sont parfaitement scientifiques. » (mardi 5 septembre 1987). Bref, c’est à un bon chrétien que le maire de Bordeaux a confié l’église Saint-Éloi.

Or la délibération du conseil municipal du 28 janvier 2002 a été attaquée en justice par l’opposition socialiste et par l’évêque de Bordeaux qui ont obtenu gain de cause de la part du tribunal administratif, puis après appel de la mairie, du TA d’appel en 2004 et enfin du Conseil d’État en 2005. Depuis, bien que l’occupation de l’église soit donc illégale puisque reposant sur une délibération annulée par la plus haute instance juridique, les pouvoirs publics se sont bien gardés d’intervenir pour chasser ces squatteurs bien propres sur eux, ni le maire « droit dans ses bottes et qui prétend à un destin national », ni le préfet de la Gironde de l’époque, aujourd’hui familier du cabinet du président de la République, ni le ministre de l’Intérieur et ministre des Cultes d’alors, un certain Nicolas Sarkozy. 

 Tous ces responsables ont pourtant été saisis par l’opposition socialiste ayant obtenu gain de cause devant les juridictions compétentes et qui attendait benoîtement que les différents représentants de l’exécutif fassent appliquer la loi. Elle attend toujours. Première constatation : toujours prompte à évoquer le respect de la loi pour stigmatiser la racaille et autres sauvageons, le pouvoir s’en affranchit dès lors que les décisions de justice lui sont contraires. Cette constatation n’aurait sûrement pas en soi constitué un « scoop » mais aurait mérité d’être évoquée, a minima, dans le reportage. Or l’interview de Gilles Savary, l’élu socialiste à l’origine de la fronde et qui revenait sur ce point de (non)-droit, a été coupée dans le montage final.

Autre lieu donc, l’école Saint-Projet catholique mais hors contrat dans laquelle le téléspectateur entend des jeunes élèves bien élevés entonner en chœur une ritournelle sur Auschwitz et ses « douches gratuites », un prof d’histoire qui considère les SS comme une « troupe d’élite » et le général de Gaulle comme « un déserteur ». Là aussi rien de bien neuf si ce n’est l’horreur d’être confronté à la bête immonde et concrètement à sa reproduction : oui, son ventre est encore fécond. Mais si les journalistes avaient poussé un peu plus loin leur travail, ils auraient pu poser quelques questions vraiment embarrassantes. Quels liens, à nouveau, entre l’avocat qui dirige l’école et la mairie de Bordeaux ? D’où sort ce prof d’histoire émérite qui s’est bien gardé de renvoyer ses palmes académiques et surtout qui les lui a obtenues ?

Ces émissions servent à amuser (au sens propre) les téléspectateurs, à les distraire tout en leur faisant accroire que les « journalistes » de télévision font leur métier : nous sommes bien dans l’infotainment, cette confusion funeste entre l’information et l’untertainment qui nous vient directement des États-Unis, cette grande démocratie qui sert de modèle au monde entier… Que cette émission où les journalistes miment leur métier soit produite par le « service public » constitue un fait aggravant mais cela ne devrait surprendre que les naïfs…

(Source: Cercle libertaire)

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 18:32

Un journaliste du quotidien russe Kommersant originaire de Tchétchénie a été victime d'une agression raciste commise par une bande de skinheads (Boneheads) dans un parc de Moscou, rapporte l'ONG Sova sur son site internet hier.

"Le 25 mai dans le parc Sokolniki à Moscou, le journaliste du quotidien Kommersant Elman Soltakhanov, âgé de 38 ans et originaire de Tchétchénie, a été la cible d'une agression raciste", précise l'ONG dans un communiqué. Un groupe de "15-20 skinheads-nazis au visage masqué" se sont acharnés sur le journaliste en criant "Tue-le!", "La Russie aux Russes!", avant de le jeter à terre et de lui porter des coups notamment dans le dos et à la tête.

La victime ne souffre pas de "traumatisme sérieux", selon l'ONG qui ne précise pas si l'attaque avait un lien avec son activité professionnelle. Les agressions à caractère raciste, souvent commises par des bandes de skinheads nazis, se sont multipliées ces dernières années en Russie. Elles visent généralement des Caucasiens et des ressortissants des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, nombreux à venir travailler en Russie, mais aussi des personnes originaires d'Afrique ou d'Asie.

Le nombre des crimes à caractère raciste a augmenté de près de 20% en 2010 en Russie, selon le procureur général fédéral, qui a reconnu en avril que les autorités ne parvenaient pas à en enrayer la tendance. La Russie a connu une vague de manifestations nationalistes et de heurts xénophobes à la fin 2010, déclenchées par le meurtre d'un jeune supporteur de football dans une rixe à Moscou avec des Caucasiens.

(Source: Le figaro) revu et corrigé par O-L le 17 juin 2011

Plus d'infos sur le fascisme en russie : sur ce site.


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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 16:19

Dégradations fascistes et racistes. Deux majeurs et trois mineurs impliqués

Les faits remontent à trois semaines. Le président de l’association islamique et ses fidèles avaient constaté avec désolation les insultes fascistes et les sigles nazis sur les murs de leur lieu de culte musulman à Champagnole / Photo Nelly Markovic

L’affaire des tags fascistes et xénophobes retrouvés sur les murs du lieu de prière des musulmans de Champagnole est enfin élucidée.

Cinq personnes ont été interpellées la semaine dernière. Toutes habitent le secteur de Champagnole. Parmi elles, trois mineurs et deux majeurs de 18 et 39 ans.

« La piste de l’acte terroriste est donc écartée. Apparemment, on n’est pas dans la mouvance nazie mais plutôt dans l’hypothèse de jeunes qui se sont monté la tête », confie le capitaine Rizet de la compagnie de gendarmerie de Lons.

Les deux adultes auraient entraîné les mineurs dans leur aventure.

Selon toute vraisemblance, ils auraient cherché à se distinguer en reproduisant des croix gammées et autres sigles nazis dont la plupart ne connaissaient pas forcément la signification.

Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 mai.

C’est un fidèle qui avait découvert les inscriptions recouvrant l’ensemble des murs du lieu de prière de l’association culturelle islamique El Hijra situé à la sortie de Champagnole. L’association El Hijra et le maire de Champagnole avaient alors déposé plainte. Aucune piste n’avait été écartée pas même la piste des skinheads du Jura.

Pendant leur enquête, les gendarmes de la brigade de Champagnole avaient tenu compte du même type de faits constatés deux jours auparavant sur la route entre Syam et Les Planches.

Les taggers présumés seraient également les auteurs des croix dessinées sur les routes du canton des Planches.

Les cinq personnes devront répondre de leurs actes dès la rentrée.

Les deux adultes passeront en correctionnel en octobre.

Quant aux trois mineurs, ils sont convoqués en septembre par le juge des enfants au Tribunal de grande instance de Lons.

Source: Progrès / Le 7/09/11

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 16:09

La gendarmerie vient de résoudre une série d'affaires de tags nazis survenues ces derniers mois dans le Val de Nièvre. Vingt et une personnes ont été arrêtées.

C'est un travail de patience qui vient d'être récompensé. Dans le Val de Nièvre, les gendarmes de la communauté de brigades de Bernaville-Domart-Flixecourt (Somme) viennent de boucler une grosse affaire. Ou plus exactement une série de petites affaires qui ont pourri la vie des habitants de communes rurales durant le dernier trimestre2010.

Le point commun à tous ces méfaits: il s'agissait systématiquement de tags néo-nazis, qui ont fleuri sur les routes, le mobilier urbain, des murs de maisons, voire des parcs de jeux ou des équipements collectifs.

Ainsi, entre le 30septembre2010 et le 4janvier2011, les communes de Berteaucourt-les-Dames, Flixecourt, Saint-Ouen et Ville-le-Marclet, ont été recouvertes à tour de rôle à des tags nazis et racistes. À chaque fois, l'émoi puis la colère ont prévalu que ce soit chez les habitants, les élus ou les associations de déportés et d'anciens combattants.

Au terme de leurs investigations, les gendarmes ont interpellé 21 personnes. Il ne s'agit pas d'un réseau. Certains suspects ne se connaissent pas du tout. En revanche, le mode opératoire était relativement similaire d'une affaire à l'autre.

La Licra et des associations de déportés parties civiles

Les individus interpellés sont des jeunes âgés de 14 à 20 ans. Douze d'entre eux seront convoqués par la justice, à des degrés divers.

Certains comparaîtront devant le tribunal correctionnel d'Amiens pour incitation à la haine raciale. La Licra et des associations de déportés et d'anciens combattants pourraient se constituer parties civiles.

D'autres seront convoqués par le délégué du procureur de la République. D'autres encore seront soumis à des stages à la formation civique.

Enfin, ce petit monde devra rédiger des lettres d'excuses et indemniser particuliers comme collectivités pour les dommages subis. Et les sommes ne sont pas minces comme en témoigne Serge Cottel, adjoint au maire de Flixecourt, qui parle de 6000 euros de dégradations dans sa ville.

(Source: Courrier Picard)

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 12:13

 

Vienne. Un jeune de 18 ans qui voulait devenir gendarme a été interpellé aujourd'hui dans la Vienne pour des tags à caractère nazi, confondu notamment par des similitudes entre l’écriture des graffitis et celle de son dossier de candidature, a-t-on appris vendredi auprès de la gendarmerie. L’affaire a démarré le 7 juin lorsque le patron d’une sandwicherie kebab de Lencloître, au nord de Poitiers, a porté plainte après avoir reçu un courrier l’enjoignant à quitter l’établissement.
 

 

La missive, émanant d’un mystérieux «Nouvel Ordre (division Martel)», portait la mention «white power action» ainsi qu’un aigle posé sur une croix gammée, les ailes déployées, un symbole du IIIe Reich. Quelques jours plus tard, des croix gammées étaient découvertes sur trois panneaux de la commune ainsi que sur la vitrine d’un garage où avaient été inscrit «Heil Hitler» et Légion 88» (88 signifiant «HH», «Heil Hitler», 8 figurant «H», la huitième lettre de l’alphabet, ndlr).
 
Rapidement, les enquêteurs ont découvert des ressemblances entre les tags et la lettre de candidature d’un jeune de 18 ans, jamais condamné mais connu pour ses opinions racistes. Il devait se présenter fin juin pour des tests d’admission dans la gendarmerie.
 
Après avoir consulté le profil Facebook sur lequel le candidat exposait sa sympathie pour le national-socialisme, les gendarmes de Lencloître l’ont convoqué à la brigade, prétextant une discussion autour de son dossier.
 
Placé en garde à vue, il a reconnu les faits, expliquant avoir écrit «suprématie blanche» sur le mur de la classe d’un professeur d’origine maghrébine, alors qu’il était encore mineur, en 2010.
 
Pour ce dernier fait, il est convoqué devant le tribunal pour enfants le 19 août et sera jugé pour le reste le 30 septembre en correctionnelle à Poitiers.
 
Lorsque «des éléments sérieux mettent en cause un candidat par rapport à des propos extrémistes, la procédure est bloquée. Il faudrait qu’une décision de justice le blanchisse totalement pour que la gendarmerie reconsidère le dossier», a commenté le capitaine Audrey Nouts, officier de communication de la gendarmerie de Poitou-Charentes. «Nous avons besoin de personnes extrêmement équilibrées qui respectent la République», a-t-elle ajouté.
(Source: Est républicain)
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 20:36

Jeudi 9 juin avait lieu au Tribunal de grande instance de Lyon le procès de deux antifascistes, accusés d’agression par 2 néo-nazis du Bunker Korps Lyon.

Dans la salle d’audience et devant le tribunal de nombreux camarades sont venus les soutenir. Les 2 plaignants( chemise blanche et costume de rigueur, pas trop le temps d’avoir laisser pousser les cheveux pour l’un d’entre eux !!!) sont accompagnés par 3 fascistes...
Après 2 heures d’audience nos 2 camarades antifascistes seront relaxés !
Seul 200 euros d’amende pour possession d’une bombe lacrymogène (son usage ayant tacitement été considéré comme de la légitime défense) est retenue.
Les 2 fachos « supposés victimes » sont donc déboutés de leur plainte.
Après le délibéré les camarades seront accueillis par une foule en liesse..






Le procès :

Durant l’audience ,les plaignants( l’un mis en examen pour non assistance à personne en danger dans l’agression de Villeurbanne, l’autre ex(depuis peu) trésorier de l’association du BKL) exposent leur version des faits. A savoir qu’ils auraient été agréssés le 14 avril par une quinzaine d’individus dont l’un des accusés d’où leur dépôt de plainte.
Pour la seconde partie des faits évoqués, à savoir la tentative d’agression envers les 2 antifas quelques heures plus tard les fachos sont assez penauds quant à leur réponse au juge.
Le procureur lui retiendra dans sa plaidoirie :
On peut s’interroger sur le fait que 2 supposées victimes, osent selon leur propre dire , 1 heure après leur agression, s’approcher d’une voiture où ils croient avoir reconnu leurs agresseurs pour leur demander des explications… « On sait très bien ce que veut dire demander des explications dans votre milieu » .
Face au juge et à l’avocat de la partie civile nos 2 camarades antifas quant à eux ne se démonteront pas.


Violence des néo- nazis devant le tribunal et sous le nez de la police !

Durant le délibéré , tout le monde se retrouvent devant le tribunal,antifas ,avocats, fachos , et flics.
L’atmosphère est calme mais pesante, comment pourrait il en être autrement ?
C’est alors qu’un des fachos craque, s’approche d’un photographe de presse en le sommant de lui montrer les photos, celles çi ne lui plaisant pas,il essaie de lui arracher son appareil,un antifa s’interpose et une altercation éclate. Les flics qui ont laissé faire sous leurs yeux les séparent. Après plusieurs charges des fachos, et quelques coups échangés, l'un d'entre eux pète un plomb et s’empare d’une table de l’entrée du TGI pour la balancer.Les flics finissent par les maitriser et à les contenir dans l’entrée du tribunal.
Et enfin la police se décidera à faire un cordon de protection en tournant le dos aux fachos bien sûr…












Questions…

-Pourquoi une garde à vue de 24 heures au commissariat du 7° pour ses 2 antifas ,suite aux simples allégations de fachos du BKL,local tristement connu dans ce quartier, alors que les flics refusent des dépots de plainte à de jeunes militants antifas agressés et/ou menacés ?

-Peut-on encore tenir le discours de la guerre entre deux clans quand on voit un facho agresser violemment un photographe devant un tribunal? - Quand la police fait face à des manifestants antifascistes et se contente de ceinturer et de calmer des fascistes après les avoir laisser agresser, charger violement,utiliser une table du tribunal à ces fins, peut on parler de neutralité des autorités ?

-Comment des journalistes du Progrès et de Lyon Capital peuvent-ils encore une fois mettre dos à dos le collectif vigilance contre l’extrême droite 69 et les groupuscules d’extrême droite haineux et violents lyonnais en maintenant la version de deux clans qui s’affrontent et ce malgré les nombreux faits rapportés (agressions et ratonnades commises à la Croix-Rousse, à Saint-Jean, tentative d’homicide de Villeurbanne, ainsi que plusieurs agressions racistes perpétrées depuis des mois…) ?

-Comment Le Progrès peut-il mettre des photos de militantes et de militants (dont certains mineurs),sur son site et en première page du journal alors que les journalistes savent qu’il y a des risques d’agression grâce à des identifications rendues possibles ?

Plutôt que de dénoncer et de condamner cette propagation de violence et d’idées haineuses issues de l’extrême droite la plus radicale qui ressort au grand jour à Lyon et se développe, ce raccourci plus que simpliste :affrontement extrême gauche/extrême droite, n’arrange-t –il pas au bout du compte la presse locale tout comme la préfecture d’ailleurs ?

L’Histoire a pourtant montrer combien il était dangereux de laisser faire les nazi et autre facho, au nom d’une pseudo neutralité...

NO PASARAN !

 

(Source: CNT 69)

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 02:56

Info en retard :            (la faute à Voltaire)

Dans un arrêté municipal daté du 13 mai et rendu public ce mercredi par la Mairie du 7ème arrondissement, la Ville de Lyon annonce la fermeture administrative du local néo-nazi "Bunker Korps / Lyon Dissident" situé au 22 impasse de l'Asphalte dans le 7eme arrondissement.

Le collectif, qui appelle à la mobilisation contre la recrudescence d'une extrême-droite radicale et violente à lyon, se félicite de...

cette fermeture "qui n'a été possible que grace à la large mobilisation, entreprise sur Lyon".

"La mobilisation contre l'extrême-droite à Lyon reste malheureusement toujours nécessaire, les violences du week-end dernier autour du rassemblement des identitaires en témoignent". Le collectif reste plus que jamais déterminé à poursuivre et renforcer son action pour obtenir aussi la fermeture de l'autre local "La Traboule" tenu par les identitaires, montée du Change.

Le collectif réclame aussi l'arrêt de toutes les agressions fascistes et racistes, et le soutien aux victimes de ces violences dont les dernières en date : celles de la Croix-Rousse et de Saint Jean.

Par ailleurs le collectif continue sont travail de compilation de témoignages autour des violences due à l'extrême-droite lyonnaise le week-end dernier.

Lyon première.info, le 18 Mai 2011

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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 01:46

 

Voir archives

 

Jeudi 9 juin avait lieu à Lyon le procès de deux antifascistes, accusés de violence par des néo-nazis du Bunker Korps Lyon. Les accusations grossières des fachos n’ayant pas tenu le coup, nos camarades s’en tirent avec 200 € d’amende, les fascistes ayant quant à eux fait une fois de plus preuve de leur violence en attaquant, entre deux saluts hitlériens, un journaliste puis les militants antifascistes pendant le délibéré.

En début d’après-midi, une demi-heure avant que le procès ne com­mence, la place devant le tri­bu­nal est déjà occu­pée par le ras­sem­ble­ment anti­fas­ciste. La salle d’audience ne tarde pas à être rem­plie elle aussi par de nom­breu­ses per­son­nes venues sou­te­nir les accu­sés. Les fachos (les deux « vic­ti­mes » accom­pa­gnés de trois autres) n’entrent dans la salle qu’en retard, après l’arri­vée du juge. Les trois obser­va­teurs pas­se­ront le début de l’audience debout au milieu de plu­sieurs dizai­nes d’anti­fas­cis­tes. Dès le début, l’accu­sa­tion parait gros­sière : les accu­sés font faci­le­ment la moitié du volume des pré­ten­dus agres­sés, les­quels ont pour l’occa­sion troqué bom­bers et ran­gers contre des cos­tards ridi­cu­les.

L’audience com­mence par un rappel des faits par le juge, puis par le témoi­gnage des deux par­ties, inter­ro­gées par le juge puis par l’avocat de la partie adverse.

L’accu­sa­tion tourne autour de deux alter­ca­tions sup­po­sées. Selon les fafs, la pre­mière est une agres­sion qu’ils auraient subie de la part d’une quin­zaine d’anti­fas­cis­tes, et à laquelle il pré­ten­dent qu’un des deux anti­fas a par­ti­cipé. Ce que les deux nient et que rien ne vient appuyer sauf un héma­tome sur le bras d’un des fas­cis­tes. Plus tard le même jour, les deux anti­fas, pris à partie par les deux fachos, font usage de gaz lacry­mo­gène pour se sortir de ce mau­vais pas.

L’avocat des fafs, aussi connu pour être leur avocat dans le procès fai­sant suite au guet-apens armé ayant eu lieu à Villeurbanne en jan­vier der­nier, prend son temps mais n’arrive pas à sortir des détails, cher­chant le détail man­quant dans la dépo­si­tion des antifa, ce qu’il n’arri­vera pas à faire. Son plai­doyer ne vaut guère mieux et nous réserve les plus beaux mor­ceaux : 
M. le juge, il y a ici des faux témoi­gna­ges 
- la salle : rire et réfé­ren­ces au fait que les faux témoi­gna­ges ne sont pas à cher­cher du coté antifa mais de l’autre. 
- Veut-on nous faire croire qu’il s’agit d’un procès poli­ti­que ? 
- rire dans la salle -

L’avocat des accu­sés est rela­ti­ve­ment court quand il ques­tionne les « vic­ti­mes » : 
- Maitre Sayn : M. avez-vous un casier judi­ciaire ? 
- Premier facho : Oui 
- Me S. : Avec quelle condam­na­tion ? 
- Violences (en regar­dant ses pieds) 
- Me S. : Vous êtes tré­so­rier du Bunker Korps Lyon ? 
- Plus depuis deux ou trois mois. 
- Me S. : Deux ou trois mois ? C’est une res­pon­sa­bi­lité tré­so­rier vous devriez savoir ! 
- Trois mois 
- Me S. : Et depuis quand cir­cule ce dos­sier ? - en sor­tant le dos­sier sur le Bunker Korps Lyon - dans lequel vous êtes nom­mé­ment accusé ?
 
S’en suit quel­ques minu­tes pen­dant les­quel­les Sayn rap­pelle les rap­ports entre l’asso­cia­tion de la « vic­time » et les milieux néo-nazis, photos et preu­ves à l’appui, pour finir par poser la ques­tion : « Etes vous encore néo-nazi ? » à laquelle répon­dra un non bien mou en regar­dant ses chaus­su­res.

Quand il ques­tionne le deuxième, mis en cause pour « non assis­tance à per­sonne en danger » dans le cadre de l’agres­sion de Villeurbanne, à la ques­tion « d’où venait la mise en danger ? » l’avocat des fachos s’énerve et tente de mettre fin à la série de ques­tions. Ce qui n’empê­chera pas son confrère de conti­nuer l’inter­ro­ga­toire : com­ment, alors que la « vic­time » demande des jours d’ITT, a-t-elle pu le len­de­main matin aller passer sans pro­blème l’épreuve spor­tive d’entrée à la for­ma­tion péni­ten­tiaire ?

La pro­cu­reure se lance à son tour dans son réqui­si­toire : d’emblée elle écarte la « pre­mière atta­que » à laquelle seule la parole des fafs donne crédit (et des témoi­gna­ges non signés de « com­mer­çants du quar­tier » portés par la défense). Puis elle iro­nise sur la deuxième partie : pour­quoi les fachos, trau­ma­ti­sés - ce qu’ils pré­ten­dent - par l’agres­sion, vont-ils, en les voyant plus loin, « deman­der des expli­ca­tions » aux deux anti­fas ? Personne n’est dupe de ce que cela sous-entend de la part de nervis racis­tes et vio­lents. Seule est donc conser­vée comme accu­sa­tion la pos­ses­sion de la bombe lacry­mo­gène, son usage pou­vant rele­ver de la légi­time défense.

L’avocat des deux accu­sés remet une der­nière couche sur l’inco­hé­rence de l’accu­sa­tion et le lourd passif des « vic­ti­mes » connu pour leurs faits de vio­lence. Puis, en atten­dant le rendu, la plu­part des per­son­nes sor­tent dans la cour. D’abord les anti­fas­cis­tes, nom­breux, puis la bro­chette des cinq. Face à ces der­niers, per­sonne ne bouge, dans l’attente de la déli­bé­ra­tion. Les quel­ques photos que pren­nent avec leur por­ta­ble les fachos ne pro­vo­quent pas de répon­ses.

Un jour­na­liste pré­sent sur les lieux prend quel­ques cli­chés du ras­sem­ble­ment et des cinq fachos pré­sents à l’exté­rieur du TGI. Rapidement l’un des nervis fas­cis­tes s’appro­che de lui, l’invec­tive et lui demande son appa­reil photo. Le jour­na­liste refuse et alors que le facho tente de lui arra­cher son appa­reil, un anti­fas­ciste le repousse en lui deman­dant pour­quoi il s’en prend au jour­na­liste. La réponse ne tarde pas, il lui crache dessus puis se jette pour le frap­per. Il est rapi­de­ment repoussé avant que ses quel­ques cama­ra­des vien­nent se join­dre à lui pour récla­mer leur part de baffe.

En une ou deux minu­tes la police inter­vient et refoule à l’inté­rieur du TGI les fachos repous­sés par les par­ti­ci­pants au ras­sem­ble­ment qui se met­tent à scan­der slo­gans sur slo­gans anti­fas­cis­tes. Depuis l’inté­rieur du tri­bu­nal, der­rière les vitres et le rang de poli­ciers, les fachos s’énervent, enchaî­nent les saluts nazis et les insul­tes. Certains ne trou­vant rien de mieux à faire que de mon­trer leur bite à tra­vers la vitre. Par deux fois ils ten­tent, en braillant, de passer le rang de flics (qui leur tour­nent le dos) pour atta­quer les anti­fas­cis­tes. La pre­mière ten­ta­tive est rapi­de­ment refou­lée par les anti­fas, et la deuxième, à l’aide du mobi­lier du TGI, se solde par une immo­bi­li­sa­tion en règle par les bleus.

Les fachos, éructants, sont emme­nés à l’inté­rieur du tri­bu­nal pen­dant qu’un déta­che­ment sup­plé­men­taire de poli­ciers vient bou­cler l’entrée. A l’inté­rieur, les soi-disant « vic­ti­mes » rejoi­gnent la salle d’audience pour le rendu du procès et n’hési­tent pas, sous le nez du juge, à mena­cer les deux anti­fas accu­sés : « on va te choper, te tuer, tu es mort ». Le rendu du procès vien­dra rapi­de­ment leur clouer le clapet : l’accu­sa­tion d’agres­sion qu’ils por­tent n’est pas rete­nue par le juge. Le seul élément conservé est la pos­ses­sion par les anti­fas­cis­tes d’une bombe lacry­mo­gène -son usage ayant taci­te­ment été consi­déré comme de la légi­time défense-. Les fachos sont donc débou­tés de leur plainte et nos deux cama­ra­des écopent de 200 € d’amende pour port d’armes pro­hi­bées.

Le jour­na­liste atta­qué ainsi qu’une autre per­sonne ont fait part de leur volonté de porter plainte.

 

(Source: Rebellyon)

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 01:25

 

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1307350855.jpg

Roazhon antifa, 1er juin 2011

 

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1307351297.png

(source: juralib)

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 05:01

 

Deux camarades antifascistes sont convoqués devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon en tant que prévenus le jeudi 9 juin prochain, après qu’ils aient été agressés par des nervis fascistes. Le Collectif 69 de Vigilance contre l’extrême-droite appelle à un rassemblement 
devant le TGI, 67 rue Servient 
Jeudi 9 juin à 14h

Le jeudi 14 avril der­nier, deux de nos cama­ra­des anti­fas­cis­tes cher­chaient à garer leur voi­ture pour se rendre chez une amie, qui rési­dait à proxi­mité du local néo-nazi Bunker Korps/Lyon Dissident, local que le col­lec­tif de vigi­lance dénonce, preu­ves à l’appui, comme tel depuis plus de 6 mois. Alors que la voi­ture de nos cama­ra­des se ran­geait, deux nervis viru­lents de l’extrême-droite lyon­naise ont ameuté du monde de leur local tout en les blo­quant. Après une brève alter­ca­tion, nos deux cama­ra­des ont réussi tant bien que mal à s’échapper. Le len­de­main, ce sont nos cama­ra­des qui ont été placés en garde-à-vue. Les rai­sons invo­quées ont été que les deux fas­cis­tes avaient déposé plainte la veille au soir, par­lant d’une agres­sion de la part d’anti­fas­cis­tes, qui auraient été une quin­zaine selon leurs dires !

La police n’a en aucun cas cher­ché à écouter la ver­sion des mili­tants, pré­fé­rant donner du crédit aux décla­ra­tions tota­le­ment fal­la­cieu­ses des nervis d’extrême-droite, mon­trant une fois de plus la col­lu­sion entre fas­cis­tes et cer­tains poli­ciers. A noter que l’une de nos cama­ra­des s’était vue refu­ser le droit de dépo­ser une plainte contre les nervis du Bunker Korps dans ce même com­mis­sa­riat un mois plus tôt, ce qui est tota­le­ment illé­gal.

Le par­quet a même sou­haité dans cette affaire faire placer nos deux cama­ra­des en déten­tion pro­vi­soire. Pourtant, l’enquête a démon­tré qu’ils n’étaient en pos­ses­sion d’aucune arme, hormis une bombe de gaz lacry­mo­gène qui leur avait permis de pren­dre la fuite. Au nom de quoi les fas­cis­tes auraient une parole qui vau­drait plus que celle de nos cama­ra­des, alors que les deux nervis sont connus en outre pour leurs actions vio­len­tes ? De plus, il est à noter que l’un des deux plai­gnants auraient eu 3 jours d’ITT. Cependant, lors­que le com­mis­sa­riat l’a convo­qué pour une confron­ta­tion, il ne pou­vait s’y rendre car il pas­sait les épreuves phy­si­ques du concours d’entrée de l’admi­nis­tra­tion péni­ten­tiaire. Le même qui lors de la-dite confron­ta­tion, qui a fina­le­ment eu lieu, a demandé ce que fai­saient deux mili­tants anti­fas­cis­tes dans un quar­tier où « ils sont en danger de mort » !

Nos cama­ra­des sont convo­qués devant le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel de Lyon le jeudi 9 juin pro­chain à 14h. Afin de les sou­te­nir, mais aussi afin de dénon­cer la vio­lence des fas­cis­tes et de l’extrême-droite en géné­ral, nous vous appe­lons à venir vous ras­sem­bler devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon, situé 67, rue Servient dans le 3e arron­dis­se­ment (arrêts Métro B Place Guichard, tram­way T1 Palais de Justice-Mairie du 3e).

 

PAS DE QUARTIER POUR LES FASCISTES ! PAS DE FASCISTES DANS NOS QUARTIERS !

 

Le Collectif 69 de vigi­lance contre l’extrême-droite

 

(source: rebellyon)

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