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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 02:34

C'est décidé, je rompt avec overblog...

 

Désormais c'est : http://lelibertairebisontin.antifa-net.fr

 

Chèr.e.s lectrices/lecteurs, j'ai décidé de quitter overblog et de changer de plateforme. 

J'ai énormément de raison qui m'y poussent. Overblog sont de balances et des censeurs ! Je n'ai pas aimé leur attitude vis à vis du juralib et de pleins d'autres. 

 

Je fais chaques semaines beaucoup de visites, et j'en ai marre que ça profite à des capitalistes comme overblog.

Eh oui, Overblog appartient à TF1, qui elle même appartient à Bouygues.

Et à qui appartient le groupe bouygues?

À lagardère!

comme, les éditions Hachette, la plupart des journaux en France, des médias, des séries, films (tout ces trucs policiers à la télé ne viennent pas de nulle part, pote à Sarko en plus), il est aussi marchand de canon le salaud.

 

Vu tout ce que je dénonce souvent, je me doit moi même de faire des efforts pour m'organiser sans eux.

 

Donc, c'est sans regret que je quitte Overblog, et que je rejoins une autre plateforme, retrouvez désormais les articles d'offensive libertaire en cliquant ici :

Rejoignez Le Libertaire Bisontin


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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 16:53

 

 

 

 

« Le degré d’implication des autorités civiles et militaires françaises dans le soutien au Gouvernement intérimaire rwandais pendant qu’il procédait au génocide, est controversé. 

 
Divers travaux révèlent – entre autres méfaits – que, sur le terrain, dans le cadre des opérations ‘‘Amaryllis’’ (du 8 au 14 avril 1994) et ‘‘Turquoise’’ (du 22 juin au 22 août 1994), des militaires, agissant conformément aux ordres reçus, ont abandonné, sinon livré, des civils à leurs assassins dont ils avaient auparavant formé les cadres. Par ailleurs, une dizaine de procédures introduites par des victimes de viols et de sévices graves qu’auraient commis ces soldats, sont actuellement pendantes devant le Tribunal aux armées de Paris. Toutefois, jamais encore on n’avait sérieusement prétendu, encore moins démontré, que des commandos de l’Armée française avaient directement participé à certains massacres. C’est chose faite aujourd’hui. » 

 
« Le présent ouvrage expose les multiples aspects d’une enquête menée en deux temps, d’abord fin avril 2009, puis en février 2010, dans la région de Kibuye et les collines de Bisesero. » 

 
Le 13 mai 1994, « plusieurs dizaines de milliers de Tutsi furent massacrés. La chose est de notoriété publique. En revanche, jusqu’à présent, il n’avait pas été question d’une présence, encore moins d’une participation française à ces horreurs. C’est pourtant ce qui résulte de l’enquête menée par Serge Farnel. D’après les témoignages qu’il a pu recueillir, la participation des militaires (...) aurait été déterminante : puissamment armés, passant de colline en colline, ils auraient mitraillé, pilonné, les Tutsi encerclés par la multitude des génocidaires locaux qui, ensuite, achevaient les blessés à coups de gourdins et de machettes. » (Géraud de la Pradelle) [1]

Serge Farnel est journaliste et écrivain. Spécialiste du dossier franco-rwandais, il a travaillé pour l’agence de presse rwandaise RNA (Rwanda News Agency).

 

 

Préface de Géraud de la Pradelle

Le degré d’implication des autorités civiles et militaires françaises dans le soutien au Gouvernement intérimaire rwandais pendant qu’il procédait au génocide, est controversé. 
Divers travaux révèlent – entre autres méfaits – que, sur le terrain, dans le cadre des opérations ‘‘Amaryllis’’ (du 8 au 14 avril 1994) et ‘‘Turquoise’’ (du 22 juin au 22 août 1994), des militaires, agissant conformément aux ordres reçus, ont abandonné, sinon livré, des civils à leurs assassins dont ils avaient auparavant formé les cadres. Par ailleurs, une dizaine de procédures introduites par des victimes de viols et de sévices graves qu’auraient commis ces soldats, sont actuellement pendantes devant le Tribunal aux armées de Paris. Toutefois, jamais encore on n’avait sérieusement prétendu, encore moins démontré, que des commandos de l’Armée française avaient directement participé à certains massacres. C’est chose faite aujourd’hui.

Le présent ouvrage expose les multiples aspects d’une enquête menée en deux temps, d’abord fin avril 2009, puis en février 2010, dans la région de Kibuye et les collines de Bisesero, à partir d’une information recueillie par hasard. 
Quelque lignes suffisent pour caractériser l’apport essentiel de cette enquête. 
En mai 1994, une quinzaine de militaires français en uniformes auraient occupé une salle de réunion dite « CCDFP », dépendant de la municipalité de Gishyita. Ils s’y seraient encore trouvés, le 24 juin, pour accueillir un contingent de ‘‘Turquoise’’ qui s’est logé au même endroit. 
Le 12 mai, ces militaires auraient participé à l’expédition montée par le bourgmestre et consistant à rassembler la population pour l’emmener vers les collines de Bisesero où s’étaient réfugiés, en très grand nombre, des Tutsi qui avaient jusqu’alors efficacement résisté aux génocidaires. Il s’agissait de rassurer ces réfugiés en promettant de leur procurer vivres et protection – promesses appuyées par une parodie de maîtrise d’une foule hostile. 
Un tout autre programme fut exécuté, dans ces mêmes lieux, dès le lendemain, 13 mai : ce jour-là, plusieurs dizaines de milliers de Tutsi furent massacrés. 
La chose est de notoriété publique. En revanche, jusqu’à présent, il n’avait pas été question d’une présence, encore moins d’une participation française à ces horreurs. C’est pourtant ce qui résulte de l’enquête menée par Serge Farnel. 
D’après les témoignages qu’il a pu recueillir, la participation des militaires cantonnés au CCDFP aurait été déterminante : puissamment armés, passant de colline en colline, ils auraient mitraillé, pilonné, les Tutsi encerclés par la multitude des génocidaires locaux qui, ensuite, achevaient les blessés à coups de gourdins et de machettes.

Quelques articles précédemment consacrés par Serge Farnel à ces événements odieux ont été fort mal reçus dans pratiquement tous les milieux. 
L’hostilité de ceux qui avaient été plus ou moins directement mêlés à la politique du moment est, somme toute, normale. L’agacement d’une opinion traditionnellement oublieuse des turpitudes passées, l’est également.

En revanche, les réserves de gens qui se sont investis dans l’examen critique des activités nationales au Rwanda, sont plus difficiles à comprendre. Du moins, peuvent-elles s’expliquer par le fait que l’essentiel du dossier n’était pas encore publié. 
Désormais, ces réticences ne sont plus de mise. 
En effet, Serge Farnel ne se contente pas de transmettre les informations dont il dispose. 
Il publie l’intégralité de témoignages qui ont été non seulement enregistrés mais, encore, filmés ; rend minutieusement compte, de la manière dont il a procédé pour les susciter et les recueillir ; enfin, il passe en revue les questions que ces témoignages suscitent, à juste titre : pourquoi des militaires français se seraient-ils mêlés aux massacres du mois de mai ? d’ailleurs, s’agissait-il de Français ; qui plus est, de militaires en service ? comment expliquer le silence des témoins – observé pendant quinze ans et, soudainement, brisé pour lui ? surtout, est-il concevable que l’intervention de soldats aient échappé aux autres enquêteurs alors que les massacres du 13 mai 1994 sont parfaitement connus ? 
Le lecteur constatera que les réponses apportées ou suggérées sont solides. 

 

Source : Juralib et Rwanda13Mai1994

 

 

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 00:46

monde_libertaire.gifLe Monde Libertaire n° 1662 du 1er au 7 Mars 2012

 

«Toute l’économie aux syndicats ! Toute l’administration sociale aux communes! »

Pierre Besnard

 

Sommaire

Actualité

ArcelorMittal: des nerfs de fer, J.-P. Levaray, page 3

RTT et charité, Le Furet, page 4

Météo syndicale, T. Impétueux, page 5

Chronique néphrétique, 5

Les brèves, le strip, 6

Distribution de la presse en péril, P. Salcedo, page 7

Homophobie à l’africaine, P. Schindler, page 8

Arguments

L’anarchisme ici et maintenant, Stef et Juanito, page 9

Famille, patrie, police, M. Rasjfus, page 10

International

Mayotte, en plein dans la crise, T. Lemière, page 12

Espagne: Rajoy face à la Sociale, R. Pino, page 14

Mexique: la lutte pour Wirikuta, G. Goutte, page 15

La java des bombes atomiques, E. Vanhecke, page 16

Culture

Le blues, une errance solitaire, , page 17

Quelques conseils cinéma, . Hurst, page 18

Jocelin, un peintre épatant, Gilles, page 19

Mouvement

Solidarité avec les antifa de Nijni Novgorod, 20

Souscription pour Saint-Imier 2012, 21

Cambriolage à l’athénée de Barcelone, 21

Radio libertaire, 22

Agenda, page 23

 

Editorial

Sur fond de campagne électorale sans surprises, des équations très simples décillent certains aveugles. La « crise » plus l’oligarchie, c’est l’État sans la providence. C’est la matraque sans vaseline dans le commissariat néolibéral. Ça fait très mal. Pour détourner l’attention, ce ne sont pas les dérivatifs qui manquent : le froid de l’hiver, le chaud de l’été, les mers qui montent, les bourses qui descendent, et puis les racismes, antiarabe, antirap, antijeune, antifemmes, antichômeurs, antipauvres etc.

 

L’hypocrite souci de la santé figure en bonne place parmi ces enfumages. Telles de blancs marronniers, quelques prohibitions bien comme-y-faut fleurissent cycliquement sur les ondes et les écrans : fumer tue, fumar mata, le tabac rend impuissant, file le cancer, haro sur l’herbe à Nicot, haro sur le pavot ! Avec les résultats que l’on sait : tsunamis de mégots devant les rades, marché noir et florissant de pipes dégueulasses dans les centre villes, explosion des marchés parallèles de chit, de coke et d’héro dans les salons cossus et les cités venteuses. Il y a aussi l’alcool. Il tue lentement, le traître. Ça n’empêche pas de le refiler aux autres.

 

Si l’on en croit le Canard enchaîné, vins et cognac français battent les records de vente vers l’Asie, l’équivalent de cent trente Rafales en dix ans ! Devant tant de titatas, on se prend à rêver d’autres malédictions plus pertinentes : contre les nitrates qui, des sols et des océans, passent de plus en plus dans les estomacs ; contre les gaz plus ou moins naturels qu’EDF souhaite injecter et stocker dans les sous-sols des stations de tourisme ; contre les assassins des salariés de l’amiante que les procs à la botte dédouanent sournoisement.

 

On se prend à rêver d’énormes campagnes bien velues contre la vente des armes, contre l’entretien de la famine, de la misère, contre les hiérarchies et contre toutes les dominations physiques et symboliques. Mais là, bernique ! La République bananière à les croisades qu’elle peut.

 

Le Monde libertaire, hebdomadaire de la Fédération anarchiste, adhérente àl'Internationale des fédérations anarchistes

Chaque jeudi en kiosque, 24 pages d'actualités en couleurs vues par les anarchistes pour deux euros cinquante

http://www.federation-anarchiste.org

Retrouvez le site web du Monde Libertaire à l’adresse suivante:

http://www.monde-libertaire.fr

En vente dans toutes les bonnes librairies et donc à

La librairie associative l’Autodidacte

5, rue Marulaz 25000 Besançon

Vente à la criée le dimanche matin sur le petit marché de Battant

 

 

 


 

 

 Le Monde libertaire, édition gratuite, n°7 est dispo en .pdf à ce lien:  

http://www.vivrelibre.lautre.net/monde-libertaire-gratuit_2012/ml-gratuit-7.pdf

 

 


Source: Groupe Proudhon de la Fédération Anarchiste

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 05:50

Selon la presse bourgeoise (nouvelobs) :

 

Une soixantaine de pièces antiques ont été volées vendredi dans un musée de la cité d'Olympie, berceau des jeux Olympiques, poussant le ministre de la Culture à la démission et attestant des failles dans la protection du patrimoine grec, encore aggravées par la crise économique.

Le vol, bien préparé, a été commis par deux individus cagoulés et armés de pistolets, qui ont mis à profit l'heure de battement, entre 06H00 et 07H00 locales (04H00-05H00 GMT) entre les gardes de nuit et de jour, quand le bâtiment n'est protégé que par une alarme, selon le maire d'Olympie, Thymios Kotzias.

A l'arrivée de la gardienne de jour, ils avaient déjà neutralisé le système de sécurité. Ils n'ont eu alors qu'à immobiliser la femme pour s'emparer de leur butin dans les vitrines du musée, qu'ils ont cassées avec des barres de fer.

Selon l'inventaire établi par le ministère de la Culture, ont été volés "65 petits vestiges, statuettes, vases et lampes en bronze et céramique, datant de l'époque géométrique (Xe siècle av.J.C., ndlr) jusqu'à l'époque classique, ainsi qu'une bague-sceau en or ornée d'une représentation de danse avec taureau datant de l'époque mycénienne".

La plupart étaient des "offrandes provenant du temple" d'Olympie, "du type de celles retrouvées par milliers sur le site", a pour sa part affirmé aux médias la secrétaire générale du ministère, Lina Mendoni, lors d'une visite sur les lieux en compagnie du ministre de la Culture, Pavlos Geroulanos.

"C'est une journée tragique pour le ministère", a-t-elle lancé.

Le ministre a offert sa démission dès le matin, mais le Premier ministre réservait toujours sa réponse dans la soirée, dans l'attente d'un rapport sur les responsabilités, a indiqué une source gouvernementale.

La police menait pour sa part une chasse à l'homme dans la région, dans le nord-ouest du Péloponnèse, avec des barrages sur les routes mais aussi des patrouilles en mer et un hélicoptère.

Le cambriolage a eu lieu dans l'ancien musée d'Olympie, un bâtiment néoclassique baptisé "Musée des Jeux Olympiques" qui se trouve près de la mairie et avait été rénové en 2003, un an avant la tenue des Jeux à Athènes. "C'est la première fois qu'un vol s'y produit", s'est ému M. Kotzias.

Les vestiges les plus réputés du site, berceau des Jeux antiques, sont eux accueillis dans le musée archéologique situé sur le site même d'Olympie, visité par des centaines de milliers de touristes chaque année.

L'affaire intervient quelques semaines après le vol en janvier de trois oeuvres, dont un portrait cubiste de femme dont Picasso avait fait don à la Grèce, et un Mondrian, à la pinacothèque nationale d'Athènes.

Les voleurs s'y étaient introduits en exploitant l'insuffisance de la surveillance du bâtiment, situé en plein centre de la capitale.

En raison de la crise de la dette qui frappe la Grèce depuis deux ans et de la rigueur draconienne imposé au pays par ses créanciers, UE et FMI, le budget de la culture, à l'instar des autres dépenses publiques, a été considérablement réduit.

"La sécurité était clairement insuffisante... pour un tel trésor", s'est ému le maire. Selon de premiers témoignages rapportés par l'agence de presse grecque Ana, la gardienne agressée aurait dû être accompagnée de deux collègues, mais l'un a un peu tardé, tandis que l'autre était en congé.

"Tous les musées ont subi des coupes de personnel, qu'il s'agisse de gardiens ou d'archéologues, les employés ne sont plus assez nombreux pour couvrir les besoins", a dénoncé Ioanna Frangou, secrétaire générale du syndicat des contractuels du ministère. Elle a affirmé que quelque 1.500 postes manquaient désormais au niveau national.

Mais bien avant la crise, les musées avaient été victimes dans les années 80 et 90 d'une série de vols, dont l'un retentissant en 1990 à Corinthe, d'où 270 pièces avaient été dérobées.

L'affaire, conclue par l'arrestation des cambrioleurs et la récupération des pièces à Miami, aux Etats-Unis, avec l'aide du FBI, avait "provoqué un sursaut" en matière tant de surveillance des sites que de revendication d'objets volés auprès des musées et collectionneurs fautifs, a souligné auprès de l'AFP le journaliste et expert grec Nikolas Zirganos.

"Mais au vu du relâchement actuel, les trafiquants ont compris que le terrain leur était à nouveau favorable", a-t-il déploré.

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 16:51

1659Froid

« Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid, parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine, mes chers amis, comprenez-le bien, si on n’est plus choqué, quand quelqu’un n’a pas un toit lorsqu’il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix, qui s’en trouvera remis en cause. » C’est ce que disait Nicolas Sarkozy, le 18 décembre 2006, à Charleville-Mézières. Et pourtant…
En France, l’Insee dénombre 250 000 personnes privées de logement, et plus de 3 millions de personnes mal-logées. Mais aussi 2,1 millions de logements vacants, et 3,2 millions de résidences secondaires.
Plus de logements sont construits, plus encore augmente le nombre de sans-domiciles. Le problème ne consiste donc pas à offrir toujours plus de contrats juteux aux bétonneurs pour fournir de nouveaux parcs de logements destinés aux seules personnes capables de se les payer, toujours plus d’accaparement privé de l’espace public, toujours plus de destruction écologique et sociale. Le problème consiste à construire une force révolutionnaire, capable de se saisir des logements qui existent.
Voici la seule exigence raisonnable d’un mouvement pour le droit au logement. De la même façon, quand la planète produit de quoi nourrir 12 milliards d’êtres humains, la réquisition est le seul moyen de nourrir le milliard de personnes en sous-nutrition ou crevant de faim. Ce n’est pas par erreur que les supermarchés jettent 30 à 40 % de leur nourriture. Ce n’est pas par erreur que la justice demande huit mois de prison, dont deux fermes, pour deux personnes qui ont récupéré de la bouffe périmée dans une poubelle. Un enfant meurt de faim toutes les quatre secondes dans le monde, parce que jeter la nourriture est indissociable d’un système fondé sur l’exclusion sociale.
Le capitalisme, en tant que système générateur de valorisation du capital, est fondé sur la privation. Il suppose en effet (en plus de l’exploitation de la force de travail et la dépossession des populations en matière de décisions réelles sur les productions), l’établissement d’une certaine rareté, pour toutes les marchandises. C’est-à-dire, pour une partie des populations, la privation délibérée des produits de leurs activités, y compris les produits de nécessité vitale. Le prix conditionne la possibilité d’accès, en fonction de cette privation.
Voici cette réalité sordide, qui sous-tend les modes de production existants. Y compris dans les pays dits « d’abondance », comme la France. C’est pourquoi aucune politique d’aménagement du capitalisme, aucune politique ne remettant pas en cause l’accaparement privé ou étatique des biens existants, ne pourra jamais résoudre ce problème dramatique du logement.
Entre libérer les populations de l’étau des loyers à payer ou des crédits à « rembourser » et ainsi sauver des vies, et la préservation de ses rentes juteuses, la bourgeoisie préférera toujours l’esclavage et la mort des pauvres plutôt qu’une vie décente pour tous. Dans ce système odieux, les personnes qui meurent de froid ou de faim sont nécessaires à la mise en coupe réglée de l’immense majorité de la population.
Alors que la loi de réquisition des logements vides existe, elle n’est jamais appliquée. Des associations grassement subventionnées gèrent la charité publique, dont les limites sont définies par le seuil de tolérance de l’intolérable, c’est-à-dire par le seuil de résistance et d’auto-organisation sociale des populations. La gauche au pouvoir au sein d’un système de domination capitaliste (privé et-ou d’État), expulse les squats tout autant que la droite. Elle condamne le « vol » à la prison tout autant que la droite. Il n’y a rien à attendre des promesses de gens dont le métier consiste à préserver la rareté et la privatisation des biens communs.
L’occupation, la réquisition et la réappropriation sociale ne sont pas seulement légitimes, elles sont une urgence révolutionnaire. La répression bourgeoise frappe les actes isolés de survie. Seule une convergence collective, réappropriatrice des biens communs existants, peut éviter l’extension des drames humains.

 

Source : Le Monde Libertaire

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 17:37

Lors du recensement, il est demandé à la population de remplir un questionnaire très long et plutôt indiscret. 
Cela réclame du temps, et ne fait l'objet d'aucune rémunération pour le recensé. 
Le prétexte bidon à cette corvée moyen âgeuse est la planification des moyens de transport, des crèches etc... 
C'est totalement BIDON. L'état dispose d'autres moyens pour cela, notamment via les déclarations de revenus, les fichiers de la sécu etc... 
En revanche, ce qui est vrai, c'est que l'INSEE VEND les résultats aux entreprises, afin de leur permettre de cibler la clientèle, de faire des prévisions marketing etc... 

VOTRE COLLABORATION GRATUITE ET FORCÉE SERA VENDUE A DES ENTREPRISES PRIVEES !


Donc, ne répondez pas, ne DONNEZ pas de votre temps à des gens qui le VENDENT ! 


A PROPOS DE L'OBLIGATION DE REPONSE 

La loi numéro 51-711, du 7 juin 1951, précise que la réponse au questionnaire est obligatoire. Cette loi précise, en son article 7, que tout défaut de réponse, après mise en demeure et dans le délai imparti par ladite mise en demeure, ou toute réponse sciemment inexacte à des questions ayant trait à la vie personnelle et familiale, sera puni de l'amende prévue au 1° de l'article 131-13 du code pénal. 

Que dit ce fameux article 131-13 du code pénal, au 1° ? Le montant de l'amende est le suivant : 38 euros au plus pour les contraventions de la 1re classe; (...) 

Vous pouvez aussi consulter une question/réponse au gouvernement de novembre 2005: il y est question de difficultés de mise en oeuvre de la procédure à l'encontre des personnes qui refusent de répondre aux questionnaires du recensement de la population
Edifiant: en pratique, les refus de réponse ne sont pas suivis de mesures coercitives ! La réponse du Ministre est, en substance: on s'en tape ! Alors, pourquoi hésiter ? 


CONCLUSIONS 

  • Si vous ne souhaitez par répondre, le risque est très limité: 38 Euro au plus, et encore, si on vous adresse une mise en demeure. Attendez la mise en demeure, ça coûtera un peu de fric à l'état: après tout, ça vient de vos impôts !


  • Mais vous êtes autorisé à renvoyer directement le formulaire à l'INSEE, notamment si vous doutez de la discrétion de l'agent recenseur, ou de celle de la Mairie par laquelle transitent les formulaires. C'est du moins ce que vous pouvez déclarer à l'agent qui vient récupérer les formulaires, même si vous ne les avez pas réellement renvoyés. L'auteur de ce site a procédé ainsi en 2004, et personne ne lui a cherché d'histoires !


  • Quand bien même on vous démasquerait, il n'est pas interdit d'avoir perdu le formulaire, ou de se tromper dans l'adresse de l'INSEE !




ALTERNATIVES 

Si cela vous effraie un peu, alors ok, répondez pour éviter les ennuis. Mais ne répondez pas forcément la vérité. Vous n'êtes pas en train de témoigner sous serment devant un tribunal ! 

Car enfin, que signifient les termes réponse sciemment inexacte de la loi du 7 juin 1951 ? 

Réfléchissez, l'agent recenseur n'est pas un contrôleur fiscal, ni un flic. Vous pouvez lui interdire de pénétrer chez vous, ou du moins limiter son accès à une seule pièce de votre logement. L'agent recenseur est souvent un chômeur ou un étudiant, effectuant ce travail pour se faire un peu de blé. Il est très mal payé et n'a aucun intérêt à faire du zèle. Vous pouvez donc vous permettre de mentir sciemment, à condition que ce ne soit pas évident au premier coup d'oeil ! 

Voire ! Si vous voulez passer le moins de temps à remplir le formulaire, répondez que vous êtes chômeur. Comme ça, pas besoin de donner le nom de l'entreprise pour laquelle vous travaillez, son adresse, votre fonction etc... 

Est-ce une réponse sciemment inexacte ?

  • NON, si vous êtes réellement sans emploi
  • OUI, si vous avez un emploi, et qu'une vérification est faite. Mais sur quelle base ?

 Du Fisc ? De la Sécu ? Alors que l'accès aux réponses au recensement ne leur est pas permis ? Impossible, ou alors il y a atteinte à la confidentialité des réponses. 

 

Source : CQFD

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 19:36

«La gendarmerie aurait dû abattre les terroristes de #greenpeace! Ils ne méritent pas de traitements particuliers…». Ce message instantané a été rédigé par le porte-parole des Jeunes Populaires (UMP) du Loiret, Maxime Buizard, et posté sur le réseau social Twitter en milieu de journée.

 

buizrad

 

«La gendarmerie aurait dû abattre les terroristes de #greenpeace! Ils ne méritent pas de traitements particuliers…». Ce message instantané a été rédigé par le porte-parole des Jeunes Populaires (UMP) du Loiret, Maxime Buizard, et posté sur le réseau social Twitter en milieu de journée.

Le jeune cadre réagissait à l’action des militants écologistes qui ont investi, ce lundi matin, plusieurs sites nucléaires pour alerter les pouvoirs publics sur «la vulnérabilité des installations».

«Je n’en ai pas cru mes yeux», raconte Adélaïde Colin, la directrice de la communication de GreenPeace, qui possède un compte twitter. «Nos intentions et nos actions sont fondamentalement non-violentes. Elles s’inscrivent dans une tradition de désobéissance civile que visiblement ce monsieur n’a pas compris».

Tout aussi surpris, Benjamin Lancar, responsable national des Jeunes Populaires, a indiqué à Libération qu’il avait été mis fin aux fonctions du jeune militant: «Nous condamnons très fermement ces propos. Désormais ce sera un compte Twitter à son nom, plus à celui de notre mouvement. Je viens d’avertir son secrétaire départemental qu’il était mis fin à ses fonctions».

Pour Christophe Rossignol, membre du conseil d’orientation d’Europe Écologie Les Verts (EELV), «le climat de haine institué par le FN et relayé par l’UMP peuvent provoquer des discours ou des actes violents de la part d’adolescents fragiles et perturbés».

En fin d’après-midi, Maxime Buizard postait ses excuses et retirait son message d’origine: «Désolé, mon dernier tweet était idiot. Je le regrette profondément».

Pour GreenPeace, l’incident est clos: «Nous sommes satisfaits de la décision rapide de l’UMP», a réagi l’organisation.

Source: mouton noir

 

Sans commentaires!


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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 00:26

Il y a les Indignés, il y a aussi les Insurgés

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1309586495.jpg

Nous revendiquons l’action sur le Consulat de Grèce de Strasbourg à l’avenue des Vosges, que nous avons recouvert de jets de peinture rouge, comme le sang que fait couler la répression d’État contre le peuple insurgé en Grèce à qui nous réaffirmons notre solidarité totale, immédiate et inconditionnelle. Une centaine de petits tracts-communiqués ont été laissés sur place avec le texte suivant :

Solidarité avec les peuples insurgés et tous les révoltés

En Grèce comme ailleurs, la terreur d’État répressive va de pair avec les attaques prédatrices du Capital. Aux chômage, précarité, misère, survie quotidienne, le peuple grec répond par auto-réduction, mouvement « ne pas payer », occupations de bâtiments publics, affrontements, grèves sauvages, assemblées populaires, auto-organisation solidaire.

La révolte sociale, populaire et généralisée a débouché ce juin 2011 sur des occupations de préfectures et de mairies, tandis que la police du pouvoir a procédé à rafles, arrestations, agressions, lynchages, répression sanglante en coordination avec des milices fascistes.

Cette révolte est aussi la nôtre.

Résistance contre ce système de mort et en ruines qui veut nous entraîner dans sa chute.

Ici comme partout,
Que crèvent tous les pouvoirs,
Que vive l’insurrection

Groupe Mary Read – 1er juillet 2011.

 

(Source: Juralib)

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 18:52

L'organisation Reporters sans Frontières diffuse l'édition 2010 du classement mondial de la liberté de la presse mercredi 20 octobre et la France y perd "encore une place", se retrouvant en 44e position.

De manière générale, c'est l'Union européenne dans son ensemble qui continue à perdre des places. Plus inquiétant encore, le groupe des pays les plus répressifs s'est élargi.

"Plus que jamais, nous observons que développement économique, réformes des institutions et respect des droits fondamentaux ne vont pas forcément ensemble", a dit Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF, commentant la neuvième édition du classement.

Pour lui "il convient de saluer, d'un côté, les moteurs de la liberté de la presse, Finlande, Islande, Norvège, Pays-Bas, Suède, Suisse en tête, et, de l'autre, rendre hommage à la détermination des militants des droits de l'homme, journalistes, blogueurs, qui par le monde défendent avec vaillance le droit de dénoncer".

 

L'Europe a perdu son "statut d'exemplarité"

Sur les vingt-sept pays membres de l'UE, treize se trouvent dans les vingt premiers. Quatorze pays sont sous la vingtième place et certains se retrouvent très bas dans le classement : Grèce (70e), Bulgarie (70e), Roumanie (52e), Italie (49e).

"Il est inquiétant de constater que plusieurs Etats membres de l'Union européenne continuent de perdre des places dans le classement. Il est urgent que les pays européens retrouvent leur statut d'exemplarité", commente le secrétaire général.

"La France perd encore une place (44e derrière le Surinam), souligne RSF ajoutant que "la majorité présidentielle a eu des mots très menaçants, parfois insultants, envers certains médias". "Ces déclarations ont eu une résonance mondiale et, dans beaucoup de pays, le gouvernement français n'est plus considéré comme respectueux de la liberté d'information", affirme l'organisation.

 

Raidissement de certains gouvernements

Les USA sont 20e et la Russie à la 140ème place derrière la Turquie et l'Ethiopie.

Quant aux dix pays "où il ne fait pas bon être journaliste", au "trio infernal, Erythrée, Corée du Nord, Turkménistan" s'ajoutent l'Iran, la Birmanie, la Syrie, le Soudan, la Chine, le Yemen et le Rwanda. Pour la première fois depuis la création du classement annuel en 2002, Cuba ne fait pas partie des dix derniers, mais occupe quand même la 166ème place sur 178.

"Nous sommes préoccupés par le raidissement de certains gouvernements. Le Rwanda, le Yémen et la Syrie ont rejoint la Birmanie et la Corée du Nord dans le carré des pays les plus répressifs de la planète envers les journalistes. Cette tendance n'augure rien de bon pour l'année 2011", a ajouté Jean-François Julliard.

 

(Source: Nouvelobs.com)

 

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 20:15


Nous ne sommes pas seul...

actu-2009-2-emeutes-grece.jpg

 

Un des plus beaux:   (CRA de Vincennes)

(Ptit clin d'oeil aux copains qui ont squattés la place de la révolution à Besançon)

 

 

 

 

...PARTOUT DES GENS SE LÈVENT CONTRE CE SYSTÈME DE MERDE!! ORGANISONS NOUS!! VIVE LA LUTTE DU PROLÉTARIAT!!

 

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