Vandalisme à Besançon : revendication du KAPAD

(un des nombreux tags de ce collectif)

Rappelez vous l'hiver dernier, on apprenait qu'une vague de vandalisme sans précèdent touchait les panneaux publicitaires et sucettes JC Decaux à Besançon.

(voir ici)

Qui est JC Decaux ?

JC Decaux est le Numéro 1 mondial du Mobilier Urbain, Numéro 1 en Europe de l’affichage grand format, Numéro 1 mondial dans les transports avec une présence dans plus de 165 aéroports dans le monde et plus de 300 contrats dans les métros, trains et bus. Numéro 1 mondial des vélos en libre service.

Le chiffre d'affaires 2010 de Jc Decaux s'est établi à 2,35 milliards d'euros, en progression de 22,5% par rapport à 2009. Son bénéfice net a été multiplié par 7. (Source: Boursier.com)

En surfant sur le net, j'ai pu découvrir un article sur le site de France 3 parlant du KAPAD qui revendiquerait les destructions de panneaux publicitaires l'hiver dernier à Besançon.

Le voici :

le Kollectif autonome des partisans de l'action directe revendique la destruction de panneaux Decaux en 2010

" Ils n'étaient pas plus d'une quinzaine. Un groupuscule d'extrême-gauche, composé principalement d'anarchistes et de communistes de la mouvance autonome, et qui revendique aujourd'hui la destruction de centaines de panneaux publicitaires Decaux, par trois vagues successives, en 2010. 

Ce collectif, aujourd'hui dissout pour dissensions internes, avait pris pour nom KAPAD : kollectif autonome des partisans de l'action directe. Un collectif dont l'un des membres affirme qu'il a essaimé dans d'autres villes en France. La police de Besançon enquête toujours sur cette affaire qui a coûté très cher à la société JC-Decaux, unique financeur des réparations. "

(vous remarquerez que j'ai mis le doigt sur les vilains mots employés dans l'article de France3)

Ca alors! Cela ne va pas me faire pleurer sur les panneaux de Decaux. Quoi qu'il en soit, un collectif d'anarchistes et de communistes (AHAH) d'une quinzaine de membres, devrait être connu dans le milieu libertaire bisontin.

En attente de réaction du milieu libertaire local.

Affaire à suivre...