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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 19:57

On publie ce texte , on a des photos dans le dossier transmis au laboratoire, le danger que représente les Nazis lyonnais.



Soixante cinq ans après la Libération de Lyon, nombreuses sont dans la ville les traces de cette

histoire douloureuse et héroïque des années sombres. C'est pourquoi, en 2010, le Centre d'Histoire

de la Résistance et de la Déportation a mis en ligne une carte très particulière. Elle cartographie les

traces de la terreur nazi mais aussi de la Résistance (lieux, évènements) :


www.carto2.lyon.fr/1939-1945/bg/config/lyon/


Le but étant de rendre l'histoire concrète pour les Lyonnais, de provoquer des réactions du type « cela s'est passé près de chez moi »... Malheureusement, à quelques pas de l'ancien local de la Gestapo avenue Bertelot (où des milliers d'hommes et de femmes ont été brutalisé-e-s, torturé-e-s, exécuté-e-s), un nouveau lieu d'actualité est dorénavant à ajouter à cette cartographie de l'absurdité nazie.


Lyon Dissident / Bunker Korps Lyon / Blood & Honour Lugdunum


En effet, début 2010, des néo-nazis ont ouvert un local « culturel » (sic!),  

nommé :


" Le Bunker Korps "


Lyon / Lyon Dissident » ( http://www.lyondissident.org), au fond de l'impasse de l'Asphalte dans le 7ème

arrondissement de Lyon (impasse perpendiculaire à la rue de Gerland à la hauteur du numéro 22), pour

promouvoir leur idéologie « White Power » et appeler à la « guerre raciale ». Les individus animant se

local mettent en avant des convictions patriotiques, voir nationalistes tout en se défendant d'être

assimilables à l'extrême-droite comme ils l'avancent sur leur blog. Les activités du local se concentrent

autour de l'organisation de concerts et de soirées « d'avant-match » précédent les matchs de l'OL à

domicile. Les groupes invités à jouer représentent la fine fleur de la scène « RAC » (Rock Against

Communism1). Ce lieu de part sa structure permet un bon nombre d’activités. Ainsi y sont projetés les

matchs de l’Olympique Lyonnais pour les IDS (interdit de stade), mais s’y produisent aussi des

entrainements de freefight, des repas, des anniversaires, des évènements pour récolter de l’argent, des kermesses, etc...

  ou des ventes de vêtements (affiches sur leur blog ou en annexe).


Pour autant leur activité favorite est le salut nazi accompagné de la formule

Heil Hitler » (voir la fin de cette vidéo pris lors d'un concert du groupe match

retour en avril 2010) :


http://www.myvideo.de/watch/7472315/I_S_D_o9_Lyon_Frankreich


Ce local est loué à des privés par l'association " ROCK'N'GONES ".


Cette association utilise comme paravent le nom LYON-DISSIDENT dans ses

communications et pour son site internet (dont le nom de domaine a

été acheté par un certain Théo Genin).

 

LYON-DISSIDENT s'était fait connaître du grand public pour avoir tenté d'organiser un concert néonazi le 15 novembre 2008 à Vaise, mais annulé suite à une campagne

d'information ( voir article Rebellyon " pas de concert néonazi à lyon"  )


La charmante association ROCK'N'GONES est présidée par Renaud MANNHEIM, déjà bien connu des services de police pour avoir notamment organisé un concert RAC en octobre 2009 à proximité de Lyon qui avait réunit près de 150 néo-nazis dont certains originaires d'Italie, de Suisse et d'Allemagne

(cf.annexe).


Le trésorier de cette association, José MAGALHAES, a déjà fait parlé de lui pour son implication dans une agression raciste courageuse à dix conte deux (un magrébin et un asiatique) sur le quai Saint Vincent à Lyon 1er une nuit de juillet 2005. Il était en compagnie de joyeux spécimens,

comme Danny GENTILHOMME (avec à son palmarès plusieurs condamnations à des peines de prison et d'interdiction de stade pour des ratonnades).


C'est ainsi que, depuis avril 2010 de nombreux concerts sont organisés dans ce local, avec des groupes de la mouvance néo-nazie (voir affiches et liens en annexe). Pourtant, sur le site de LYON-DISSIDENT, le leader Renaud MANNHEIM dément tout rapprochement avec le milieu néo-nazi et se targue de défendre un patriotisme académique...


Pour le détail on note que le numéro de téléphone indiqué sur les affiches/flyers de LYON-DISSIDENT est le même que sur certains anciens flyers du Blood & Honour Lugdunum, ainsi que son adresse mail personnelle m atchretour @ yahoo.fr . Et à qui est attribué ce numéro de téléphone ? A Renaud MANNHEIM bien sûr !

 

De plus si l'on fait une recherche sur le site facebook à l'aide de cette adresse mail(matchretour@yahoo.fr), on découvre le profil virtuel de Mr Mannheim.


À gauche une affiche annonçant une kermesse au local Lyon Dissident en juillet 2010, à droite une affiche pour un concert commémoratif en l'honneur de Iann Stuart Donalson, fondateur du groupusculeBlood & Honour mort en 1994 dans un accident de voiture.


Les amitiés de Lyon Dissident C'est au travers de ce communiqué que les militants néo-nazis lyonnais ont officialisé leur coopération avec « Le Local » parisien et la « Vlaams Huis » lilloise.

 

« Le Local » n'est pas tenu par n'importe qui, puisqu'il s'agit d'une figure de l'extrême-droite radicale (et néonazie) : Serge Ayoub.


Politiquement, le peu de discrétion de ses compagnons lyonnais devraient grandement l'agacer, lui qui fait tout pour lisser son image et laisser au passé ses années « batskin » (surnom qui lui colle toujours à la peau) et ratonnades.


http://lelocal92.over-blog.com


http://www.3emevoie.org


http://www.vlaams-huis.com


http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2010/10/09/les-projets-syndicaux-dun-ancien-chef-skinhead


 

 http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2010/04/13/lextreme-droite-radicale-tente-une-sortie-sur-le-socialle-9-mai/


L'agitation lors de la manifestation anti-raciste du 10 avril :

 

Hooligans, Mouvance Identitaire et néo - nazie on retrouve sur cette photo le surnommé « joebar» guitariste du groupe Match Retour : Le jeune homme avec une casquette et un blouson kaki type « bomber » tout à gauche de cette photo.


Il fut arrêté également lors du rassemblement hooligans/extrême-droite du 22 octobre dernier venu « chasser les casseurs ».


Kiss-in à Saint-Jean, 18 Mai 2010 :


Lors d'un rassemblement organisé par un ensemble d'associations gay et lesbiennes dans le quartier Saint-Jean sur le parvis de l'église, l'extrême-droite a voulu se faire passer pour les défenseurs de l'Eglise Catholique au cri de

« cathophobie ça suffit ! ».


Mais on a pu y retrouver là encore des hooligans et des individus de la mouvance néo-nazie, représentée là encore, comme le montre la photo ci-dessus, par 

« joebar », en retrait derrière l'individu levant les deux bras sur la photo de droite.


Pour l'occasion de nombreux hooligans interdits de stade se sont voulus défenseurs de l'ordre et auxiliaires de police. Les mêmes qui affectionnent le slogan « ACAB » (pour All Cops Are Bastards) en le portant sur t-shirts ou tatouages. L'individu marqué d'un cercle rouge n'est autre que Mr Renaud MANNHEIM, président de l'association Rock ' N ' Gones.

 

 

Manifestation du 9 mai 2010 à Paris :


Lors de l'habituelle commémoration pour Sébastient Dezieu ( http://www.c9m.net/index2.html /http://www.3emevoie.org/c9m/ ), On a pu voir 2 grouspuscules néo-nazis dévoiler leur alliance.

 
D'un côté le Blood & Honour Lugdunum / Lyon Dissident / Bunker Korps Lyon et le Radikal Korps (Blood & Honour de Franche Comté) et défiler à Paris.


Radikal Korps avec le drapeau à gauche et Bunker Korps Lyon avec le drapeau de lyon à
droite, unis et présents par la poignée de main pour Sébastien Deyzieu.

 

On retrouve sur ces photos l'homme qui est partout : « joebar », toujours avec sa casquette et son bomber de marque scholt couleur kaki. A noter que la tête de mort utilisée pour leur

« bâche » n'est pas anodine : il s'agit de la Totenkopf, emblême des SS ayant en charge l'encadrement des camps de concentration et d'extermination.

Lyon Dissident et le milieu hooligan lyonnais.


Le stade de Gerland a toujours été un vivier pour l'extrême-droite. Ont peu voir ici des photomontages du très connu club de supporters Bad Gones 1987. Ces montages datent du début du groupe . Depuis, le groupe, de par son institutionalisation, s'est un peu assagit.


 Suite à cet assagissement des Bad Gones, les hooligans et les éléments les plus politiques du virage nord migreront en partie au virage sud pour aller grossir les rangs des supporters « indépendants » et hooligans.

 

A notre connaissance plusieurs membres du B&H lugdunum sont des habitués des Bad Gones, des proches des « anciens » et fondateurs du groupe de supporter pour beaucoup marqués par un fervant nationalisme.

 

Ces 5 dernières années, la mouvance « indep' » et hooligan a pris une non négligeable importance, notamment chez les jeunes supporters. Même si tout hooligan n'est pas un néo-nazi, bon nombre de « hools » lyonnais sont, au minima, nationalistes.

 

Une tendance idéologique ayant jusqu'à présent fait le bonheur de la mouvance identitaire locale « rebeyne », leur servant surtout de gros bras si besoin comme en novembre 2004 place des jacobins à Lyon3. Bon nombre de troubles ou d'agressions (voir en annexe l'appel de la manifestation anti-raciste du 10 avril 2010) sur Lyon ces 3 dernières années sont le fait de jeunes hooligans, notamment l'auto-proclamée « Section Saint-Jean » menée par Mr Jonathan Chatain dit « malko », 22 ans, interdit de stade et très connus des services de police et de justice. Ce jeune, comme d'autres, s'est rapproché de Lyon Dissident et fréquente hardement le local (comme il est présent à toute les « actions de rue » citées plus haut).

 

Ces jeunes hooligans participent parfois en tant que « Service d'Ordre » aux rosaires de l'association catholique intégriste proche du Front National « SOS Tout Petit ». On les retrouve, tout comme leurs ainés, à la marche au flambeau du 8 décembre, organisée par l'association identitaire « Les petits Lyonnais ».

 

(http://lespetitslyonnais.hautetfort.com ).


 (http://ch.altermedia.info/gnral/les-ji-sont-passees-mais-la-turquie-ne-passera-pas_1092.html) " site d'extreme-droite "


http://www.youtube.com/watch?v=FEHrdIKm6uE


Photo de droite avec croix-celtique : http://www.football360.info/des-incidents-a-tignes-apres-le-matvcamical-lyon-servette-de-geneve/

 


Ne nous y trompons pas, les acteurs et sympathisants du milieu néo-nazi lyonnais ne sont pas encore au stade de représenter une menace « terroriste »...

mais l'histoire de l'extrême-droite est pleine d'exemples de dérives menant à des actions armées comme le montre L’étrange affaire de Saint-Andéol.


La cour d’Assises de Lyon juge du 8 au 12 février l’ancien militaire qui avait tué un gendarme en voulant voler des armes dans un stand de tir. Mais derrière ce fait divers, on découvre un groupuscule de jeunes extrémistes de droite.


Etonnant, le  27 juin 2007, Norbert Ambrosse, un gendarme de 38 ans, père de quatre enfants, est abattu par un cambrioleur qui tentait de pénétrer dans le stand de tir de Saint-Andéol-le-Château, un petit village situé à 25 km de Lyon.

 

Mais cette affaire n’est pas un simple fait divers qui a mal tourné. Et ce gendarme n’était pas là simplement parce que des voisins avaient entendu des bruits suspects. Au contraire, c’était une opération montée pour réaliser un flagrant délit.

 

Le tireur, Florent Morat, n’était pas non plus un délinquant ordinaire.
Né en juillet 1984, Florent Morat passe a priori une enfance sans histoires avec ses parents et ses deux frères dans leur villa de Saint-Andéol-le-Château. Mais il aura une adolescence difficile car il est complexé par son obésité.

 

Cet élève pas vraiment brillant et surtout turbulent doit changer plusieurs fois d’établissement avant de décrocher un BEP de chimie industrielle à 19 ans. Il va alors se découvrir une véritable passion pour les armes.


Ce qui lui permet de se valoriser auprès de ses copains. Mais il va déraper une première fois en mars 2003 pour des dégradations. Ce qui va lui valoir une première condamnation à un mois de prison avec sursis.

 

Six mois plus tard, il décide de s’engager dans l’armée au 3e régiment de parachutistes d’infanterie de Carcassonne.


Sa famille espère que cela va enfin lui offrir “un cadre“. Ce qui semble le cas au début. Très habile dans le maniement des armes, il obtient une qualification de tireur de précision dont il est très fier.


Puis il part faire un stage commando au Gabon. Mais ses supérieurs se plaignent vite de son immaturité et de son instabilité psychologique. Il est plusieurs fois sanctionné pour avoir volé des munitions, consommé de la drogue, “menti en service“... Il va finir par craquer et tenter de se suicider avant d’être rapatrié en France.


En juillet 2006, il se bat et sort une arme. Ce qui lui vaut une condamnation à 18 mois de prison dont 3 mois ferme par la Cour d’appel de Lyon. Du coup, il se retrouve incarcéré et l’armée l’exclut pour manquements graves à la probité et aux valeurs militaires.

 

A sa sortie de prison, il retrouve un job au Monoprix de Vaise et il accepte une cure de désintoxication à l’hôpital Lyon Sud.


 

 

“Faire taire les gauchos”

 


Mais en fait, il est toujours dans son “trip militariste“ qui vire rapidement en militantisme politique.

 

Au printemps 2007, il invite chez lui plusieurs jeunes qui se sentent proches des idées du Front National et qu'il a rencontrés avec son frère dans des associations réunissant des supporters de foot. Parmi eux, Alexandre Gabriac, alors responsable de la section jeune du Front National dans l’Isère.

 

Florent Morat leur sort le grand jeu en leur racontant ses “exploits“ militaires. Il affirme s’être battu, avoir vu “des scènes d’horreur“ et même avoir tué des ennemis au combat. En réalité, il en rajoute puisqu’il n’a pas dépassé le stade des stages commando. Puis il prend chacun en tête-à-tête, avec son frère, Adrien, pour leur présenter son projet : constituer un groupe paramilitaire pour “ faire taire les gauchos ” .

 

Il leur propose alors d'organiser des entraînements en forêt. Et il demande même à Gabriac si le FN ne pourrait pas les subventionner.

 

Ce dernier ne prend pas d’engagement mais promet d’étudier la question. Le petit groupe se prend alors au jeu. Ils seront au total sept garçons et filles, dont les deux frères Morat, à participer à des bivouacs dans les bois avec cours de self-defense et batailles au paint-ball.

 

Utilisant ses connaissances en chimie, il fabrique même des grenades avec des explosifs qu’il déclenche avec des téléphones portables trafiqués. Ce qui impressionne fortement ses amis.

 

Florent Morat envisage également d'équiper son petit groupe d’uniformes militaires, de
talkie-walkie, de jumelles à vision nocturne et surtout d’armes. De plus, alors qu'il vient de passer son permis de chasse au stand de Saint-Andéol-le-Château, il leur propose de voler dans ce stand de tir des fusils de chasse pour les transformer en ”armes de précision“.


Deux d’entre eux acceptent ainsi que son frère Adrien. Finalement, un de deux jeunes se défilera au dernier moment et sera remplacé par un copain qui va jouer la sentinelle. Le petit groupe prépare donc en secret son opération.

 

Florent Morat s’équipe d’un fusil de chasse, de deux grenades de sa fabrication, d'une lampe frontale, d’un couteau et de gants de cuir. Il reconnaîtra plus tard avoir été dans l’état d’esprit ”d’une opération.


 Alors qu’Alexandre Arnaud prend un pistolet et qu’Adrien Morat emporte
des outils. C’est lui qui ira en éclaireur découper le grillage pour permettre à ses complices de s’introduire sur le site du stand.


Trip commandomais Florent Morat est surveillé de près car son passé militaire et ses convictions extrémistes n’ont pas échappé aux Renseignements Généraux. Etait-il sur écoutes ? A-t-il été balancé par un de ses complices ? Ou les RG avaient-ils “infiltrés“ ce petit groupe ? En tout cas, la direction nationale des Renseignements Généraux est
avertie de leur projet de cambriolage. 

 

Le 22 juin, la veille de la date prévue, le commissaire Charles des Renseignements Généraux de Lyon et le colonel Valentini, patron des gendarmes du Rhône, mettent en place un plan dont l'exécution est confiée au commandant Ambrosse, chef du groupe d’intervention des  MPPE, les “militaires plus particulièrement entraînés”, qui va travailler avec le lieutenant Castanedo, adjoint du commandant de la compagnie de Givors.


A 20 h30, conseil de guerre à la gendarmerie de Givors où Ambrosse réunit une dernière fois ses hommes. A 23 h, ils sont tous en place autour du stand de tir. Mais ils vont devoir attendre encore une heure et demie avant d’entendre que les frères Morat et leurs deux complices débarquent.

 

Le commandant Ambrosse aperçoit une silhouette sur le toit du local des chasseurs. C’est Adrien Morat. Son frère Florent est planqué dans les fourrés,
armé d'un fusil et des balles Brenneke à fragmentation. “Top action” lance Ambrosse à ses gendarmes. Et il sort de sa cachette pour crier “ Halte gendarmerie ! ”. Mais Florent Morat lui tire aussitôt dessus. Et le gendarme s’écroule, mortellement blessé en pleine poitrine.

 

Un autre gendarme réplique alors avec son flash-ball mais il rate sa cible. Tenu en respect, Adrien est arrêté. Les trois autres cambrioleurs prennent la fuite. Les gendarmes
sillonnent le secteur.

 

Le guetteur, Alexandre Roussy, est interpellé alors qu’il rentre à pied à Givors. Le tireur,
Florent Morat, se fait coincer alors qu’il tente de rejoindre un ruisseau dans les landes de Montagny. Toujours
dans son trip commando, il tentait de s'éclipser sans laisser de traces...

D’ailleurs, il porte sur lui un t-shirt de son régiment de parachutiste.


Ball-trap


Au cours de sa garde à vue, il reconnaîtra la tentative de cambriolage mais affirmera avoir tiré par accident . En voulant s’enfuir, son doigt aurait heurté la détente de son arme équipée d’un système particulièrement sensible pour un déclenchement rapide. Mais les experts affirmeront que l’angle du tir ne confirme pas ses déclarations en soulignant qu'il s'agit au contraire d'un tir classique.

 

Pour le juge d’instruction chargé du dossier, Dominique Brault, c’est un acte volontaire. Et quand il l’interrogera sur ses stages d’entraînement, il estimera que ses amis “ont beaucoup exagéré“. Aujourd’hui, son avocate, Me Valérie Saniossian, refuse de s’exprimer,
affirmant avoir reçu des “consignes strictes de silence de la famille de Florent Morat”. Même réaction de Me Karine Monzat, avocate de son frère Adrien et des avocats de leurs deux complices.


Mais le plus étonnant dans cette histoire, c’est qu’il n’y avait pas d’armes à voler cette nuit de juin 2007 dans ce stand de tir où les chasseurs stockaient leurs fusils uniquement sur place en période de formation.

 

Si Florent Morat et ses trois complices avaient réussi leur cambriolage, ils n’auraient donc trouvé que les robots de ball-trap ! Un "détail" qui leur avait échappé. Mais les gendarmes de Givors étaient eux au courant car ils avaient rendu visite au stand quelques heures avant l’opération. Ils ont donc pris sciemment des risques pour ce flagrant délit en sachant qu’un des protagonistes était un ancien militaire. Et que tous les membres de ce groupuscule qui était identifié auraient pu être interpellés à leur domicile.

 

Volonté de leur hiérarchie de faire un beau "flag» ?

 

En tout cas, cette opération a coûté la vie à un gendarme de 38 ans. Et Florent Morat risque la perpétuité.

 

 

 

( SOURCE ARTICLE : LE LABORATOIRE )

 

 



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